Chers paroissiens,
Nous allons entrer dans le mois de novembre, propice à la prière pour nos défunts. Le seuil de ce temps de notre année liturgique est la solennité de la Toussaint. Nous espérons tous être un jour dans le Royaume des Cieux à contempler la Gloire de Dieu, entourés des anges et de nos proches. La fête de la Toussaint manifeste que la Bonne Nouvelle du Salut est bien ouverte à tous. Est saint, celui qui est au Ciel. Il y en a bien plus que les saints du calendrier, bien plus que ceux que l’Église nous donne en modèles. Cette solennité marque ainsi notre désir d’être uni à tous ceux qui ont « passés la grande épreuve (Ap 7,14) », et qui ont été « jugé digne du Royaume de Dieu (2 Thes 1,5) ».
Prier les saints du Ciel, c’est croire qu’il existe un vrai lien entre eux et nous. Proche de Dieu au Paradis, ils peuvent intercéder auprès de Lui, pour nous et pour nos proches, vivants ou défunts. L’Église parle des innombrables saints comme l’Église Triomphante car elle est peuplée de ceux qui ont reçu la couronne de Gloire. Pour nos fidèles défunts, pas encore parvenu au Royaume des Cieux, mais qui sont dans la voie du Purgatoire (cet état où le Seigneur purifie les scories de notre vie, pour que nous puissions revêtir le manteau de noce), ils sont aussi dans l’Église, mais que nous appelons souffrante. En effet, ceux qui la peuplent savent qu’ils iront au Ciel, mais souffrent de ne pas encore y être. Pour notre part, nous faisons partie de l’Église militante, à deux titres. La réalisation de notre vie ici-bas est ce qui nous permet d’aspirer au Ciel, en particulier par notre adéquation au Christ par la vertu de la Charité. Ensuite, parce que nous avons ce pouvoir de prier pour ceux qui nous ont quittés.
Le mois de novembre est donc pour chacun de nous un temps privilégié pour grandir en sainteté et permettre par nos prières que nos fidèles défunts parviennent à la contemplation de la Gloire de Dieu (et soient donc des saints du Ciel !)