Au début du livre des Actes des apôtres, nous entendons Pierre déclarer avec franchise, avec courage : «Dieu l’a ressuscité, ce Jésus, nous en sommes tous témoins» (Ac 2, 32). Comme pour dire: «Je m’engage publiquement pour Lui. Je donne ma vie pour lui». Et ensuite, il donnera sa vie pour lui. A partir de ce moment-là, l’annonce que le Christ est ressuscité se répand partout et atteint tous les lieux de la terre, devenant le message d’espérance pour tous. La résurrection de Jésus nous dit que le dernier mot ne revient pas à la mort, mais à la vie. En ressuscitant son Fils unique, Dieu le Père a manifesté en plénitude son amour et sa miséricorde pour l’humanité de tous les temps.
Si le Christ est ressuscité, il est possible de regarder avec confiance chaque événement de notre existence, même les plus difficiles et chargés d’angoisse et d’incertitude. Voilà le message pascal que nous sommes appelés à proclamer, à travers les paroles et surtout à travers le témoignage de notre vie. Que cette nouvelle puisse retentir dans nos cœurs et dans nos maisons: «Le Christ, mon espérance, est ressuscité!» (Séquence de Pâques). Que cette certitude renforce la foi de tout baptisé et encourage surtout ceux qui affrontent le plus de souffrances et de difficultés.
Confinement
A la suite du message du lundi de Pâques de l’an dernier, essayons de vivre en proclamant la victoire du Christ sur l’ombre de la mort.
Alors que nous entrons dans un troisième confinement, tournons-nous vers le Christ Ressuscité.
Une bonne nouvelle néanmoins : ce confinement permet, et de laisser les églises ouvertes, et de célébrer les messes et les offices en respectant les consignes barrières (un banc sur deux, gel hydro-alcoolique à l’entrée et masque pour les déplacements dans l’édifice).