Desiderio Desideravi

Ce 29 juin dernier, en la fête des saints Pierre et Paul, le Pape François nous a offert la lettre apostolique Desiderio Desideravi sur l’Eucharistie. Prenons le temps d’en goûter quelques morceaux, et, pourquoi pas, d’en lire l’intégralité !

  • §4 : Personne n’avait gagné sa place à ce repas. Tout le monde a été invité. Ou plutôt, tous ont été attirés par le désir ardent que Jésus avait de manger cette Pâque avec eux : Il sait qu’il est l’Agneau de ce repas de Pâque, il sait qu’il est la Pâque. C’est la nouveauté absolue de ce repas, la seule vraie nouveauté de l’histoire, qui rend ce repas unique et, pour cette raison, ultime, non reproductible : « la Dernière Cène ». Cependant, son désir infini de rétablir cette communion avec nous, qui était et reste son projet initial, ne sera pas satisfait tant que tout homme, de toute tribu, langue, peuple et nation (Ap 5,9) n’aura pas mangé son Corps et bu son Sang. C’est pourquoi ce même repas sera rendu présent, jusqu’à son retour, dans la célébration de l’Eucharistie.
    §52 : Parmi les gestes rituels qui appartiennent à l’ensemble de l’assemblée, le silence occupe une place d’importance absolue. Bien souvent, il est expressément prescrit dans les rubriques. Toute la célébration eucharistique est immergée dans le silence qui précède son début et qui marque chaque moment de son déroulement rituel. En effet, il est présent dans l’acte pénitentiel, après l’invitation « Prions », dans la Liturgie de la Parole (avant les lectures, entre les lectures et après l’homélie), dans la prière eucharistique, après la communion. Un tel silence n’est pas un havre intérieur dans lequel se retirer dans une sorte d’isolement intime, comme si on laissait derrière soi la forme rituelle considérée comme une distraction. Ce type de silence contredirait l’essence même de la célébration. Le silence liturgique est quelque chose de beaucoup plus grand : il est le symbole de la présence et de l’action de l’Esprit Saint qui anime toute l’action de la célébration. C’est pourquoi il constitue un sommet dans une séquence liturgique. (…) nous sommes appelés à accomplir avec un soin extrême le geste symbolique du silence. À travers lui, l’Esprit nous donne forme.

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/apost_letters/documents/20220629-lettera-ap-desiderio-desideravi.html

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