Si l’Assomption a été célébrée dimanche dernier dans certains pays, au Vatican et sous d’autres cieux, c’est la traditionnelle date du 15 août qui est maintenue pour cette solennité, marquant ainsi un jour férié. À cette occasion, de nombreux fidèles et pèlerins ont défié la chaleur estivale de Rome pour venir prier l’Angélus avec le Saint-Père. Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape a offert une méditation centrée sur la contemplation de la jeune fille de Nazareth, une femme prête à se mettre en chemin pour aller annoncer la joie aux autres.
MARIE, DISCIPLE DE JESUS, A LA SUITE DU ROYAUME
Après avoir reçu l’annonce de l’Ange, la Vierge s’empresse d’aller rendre visite à Elisabeth. L’expression: «Marie se mit en route», que nous trouvons dans l’Évangile de la liturgie d’aujourd’hui, signifie qu’elle ne considère pas comme un privilège la nouvelle reçue de l’envoyé de Dieu. Au contraire, c’est avec la hâte d’aller annoncer cette joie aux autres et de se mettre au service de sa cousine qu’elle quitte la maison et se met en route. Ce premier voyage, a constaté François, «est en réalité une métaphore de toute sa vie, car à partir de ce moment, Marie sera toujours sur la route à la suite de Jésus, en tant que disciple du Royaume». Et, à la fin, son pèlerinage terrestre sera couronné par son Assomption au Ciel, où elle jouit pour toujours, avec son Fils, de la joie de la vie éternelle.
NOTRE VIE EST FINALISEE A LA RENCONTRE AVEC LE SEIGNEUR,
DANS LA JOIE DU CIEL
Si on a l’habitude de voir les représentations de Marie, sous forme de sculpture par exemple, le Saint-Père invite à ne pas imaginer Marie «comme une statue de cire immobile», mais à plutôt voir en elle une «sœur… avec des sandales usées… et avec tant de fatigue dans les veines», elle qui a beaucoup marché à la suite du Seigneur et de ses frères sœurs. Nous précédant sur le chemin, elle nous rappelle que «notre vie aussi est un chemin continu vers l’union finale avec le Seigneur», a souligné le Pape.