Chers frères et sœurs,
Nous arrivons au terme de notre parcours sur l’Esprit et l’Église, dont le thème avait été tiré d’un des derniers versets de l’Apocalypse « l’Esprit et l’épouse disent : “viens!” ». Cet appel au Christ ressuscité, à caractère eschatologique, exprime l’attente ardente de son retour à la Parousie et l’Église le redit encore aujourd’hui à chaque messe. Animée par l’Esprit, elle n’attend pas seulement son retour final mais sa venue quotidienne dans sa situation présente et pèlerine.
Cet appel de l’Église : « Viens » se comprend aussi comme un appel à l’Esprit-Saint, car le Christ et l’Esprit-Saint sont inséparables dans l’économie du salut. C’est l’Esprit qui est la source jaillissante de notre espérance. Cette espérance n’est pas un vain mot, mais une certitude fondée sur la fidélité de Dieu à ses promesses, elle est une vertu théologale. Le Chrétien ne doit pas seulement l’avoir mais la faire rayonner. C’est ainsi que tous nous pouvons évangéliser, non pas tant par la force des arguments que par l’amour que nous saurons manifester.